L’amiral l’a renvoyée de la base, puis s’est figé lorsque son indicatif d’appel F-22 a déclenché le salut de tous les SEAL.
Elle ne cherchait pas à se faire remarquer. Juste des bottes de vol usées, une veste de la Marine délavée et un sac de voyage en bandoulière. Mais l’amiral la regarda et déclara : « Les civils ne portent pas d’équipement militaire sur ma base. La sécurité va vous raccompagner. » Elle se retourna pour partir sans un mot, mais tandis qu’elle s’éloignait, quelqu’un remarqua l’écusson usé sur la manche de sa veste. Quatre lettres et un chiffre suffirent à faire se redresser tous les Navy SEAL présents et à les faire saluer. Car cet indicatif ne provenait pas d’un escadron d’entraînement ni d’un déploiement de routine. Il provenait d’une mission classifiée au-dessus du territoire ennemi qui n’avait officiellement jamais eu lieu, mais qui avait sauvé une équipe entière de SEAL d’une mort certaine.
« Avant de reprendre, dites-nous d’où vous nous écoutez, et si cette histoire vous touche, assurez-vous d’être abonné·e, car demain, j’ai gardé quelque chose de très spécial pour vous ! »
Le brouillard matinal de Virginie enveloppait la base aéronavale d’Oceana comme un voile gris, estompant les contours des hangars et le grondement lointain des avions d’entraînement. L’air salé, mêlé au kérosène, dégageait cette odeur si particulière que chaque aviateur de l’aéronavale gardait en mémoire. À travers la brume, les F/A-18 Super Hornets étaient parfaitement alignés sur le tarmac, ailes repliées comme des rapaces au repos.
Le capitaine Irene Moon franchit le portail principal à bord de sa vieille camionnette Ford, passant le point de contrôle de sécurité où de jeunes marins examinaient les cartes d’identité avec une efficacité rodée. À trente-neuf ans, elle avançait avec l’assurance mesurée que lui procuraient des années passées à frôler la mort à des vitesses supersoniques. Ses cheveux auburn étaient tirés en arrière en une queue de cheval simple et efficace, et les fines rides autour de ses yeux verts témoignaient d’une expérience hors du commun.
Elle portait une veste de pilote de la Marine usée par-dessus des vêtements civils : un jean foncé et un simple t-shirt gris. La veste en cuir portait les stigmates d’innombrables missions, lisse aux points de pression, sa couleur passée d’un brun profond à un bronze pâle. Pour un observateur extérieur, elle semblait être une ancienne pilote comme les autres, nostalgique d’une époque révolue.
Irène était là parce que le commandant Blake l’avait contactée deux semaines auparavant. Sa voix, empreinte d’urgence, perçait les grésillements du téléphone. Ils avaient besoin d’une aviatrice expérimentée pour examiner les nouveaux protocoles de survie au combat. « Il nous faut quelqu’un qui sait ce qui se passe quand une mission dérape complètement », avait-il déclaré, des paroles lourdes de sous-entendus qui dépassaient largement le cadre des entraînements classiques.
Elle avait accepté immédiatement. Non pas parce que l’adrénaline constante des opérations sur porte-avions lui manquait — même si, parfois, dans le calme, elle aspirait à la clarté d’objectif qu’apportaient une combinaison de vol et un briefing de mission —, mais parce qu’elle se souvenait de sa jeunesse incertaine, de son apprentissage auprès de pilotes dont l’expérience avait été acquise dans des endroits dont le public n’entendrait jamais parler.


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