Le réveil
Dans les toilettes du restaurant, je me suis regardée dans le miroir. J’ai vu une femme épuisée, mais lucide. Une femme qui venait de comprendre.
J’ai ouvert une application de voyage. Un billet en première classe pour Paris, vol de minuit. Payé avec sa carte de crédit, celle qu’il m’avait donnée « au cas où ».
J’ai confirmé sans trembler.
À l’atterrissage, mon téléphone débordait : appels manqués, messages furieux, panique grandissante. Je n’ai répondu à personne.
Paris m’a accueillie au petit matin, sans fanfare. Une ville qui se réveillait, indifférente à mon passé. J’ai pris un taxi, trouvé un petit hôtel, posé ma valise.
Pour la première fois depuis des années, je respirais.
Ce qu’on m’avait pris
Par hasard, ou par nécessité, j’ai retrouvé une ancienne camarade d’école de cuisine. C’est elle qui m’a appris la vérité : des offres de travail que je n’avais jamais reçues. Des appels auxquels mon mari avait répondu à ma place. Des opportunités qu’il avait déclinées sans m’en parler.
J’ai compris que mon renoncement n’avait jamais été un choix.
Le couteau que je tenais en main, la première fois que j’ai repris le chemin d’une cuisine professionnelle à Paris, ne tremblait pas. Mes gestes étaient sûrs. La mémoire du corps n’avait rien oublié.


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