Reprendre sa place
Les semaines suivantes ont tout changé. J’ai travaillé, écrit, créé. On m’a proposé un contrat. Puis un autre. J’ai engagé une procédure de divorce sans drame ni éclats : il tenait trop à son image pour se battre.
Un soir, dans mon nouvel appartement, j’ai reçu des amis autour d’une table que j’avais dressée moi-même. J’ai servi des plats pensés, travaillés, assumés.
Mon téléphone a vibré. Son nom s’est affiché. Je n’ai pas ouvert le message. Je l’ai supprimé.
Je n’étais plus cette femme qui attend.
Ce que j’avais appris ce soir-là, dans ce restaurant, était simple et irréversible : je valais infiniment plus que quinze années de patience silencieuse.
Je ne partais pas pour fuir. Je partais pour devenir.
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