Elle s’est moquée de mon art : il valait 62 000 $ – Page 2 – Recette
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Elle s’est moquée de mon art : il valait 62 000 $

Nous ne rentrons pas chez nous. Nous roulons jusqu’à mon atelier, dans le quartier des entrepôts, là où l’air sent la brique humide, le métal froid et l’huile de friture tardive. Ici, ça sent la térébenthine, l’huile de lin et le café rassis. Ça sent le travail. Ça sent la vérité.

J’ouvre mon ordinateur et affiche un dossier nommé FAMILY. À l’intérieur, un seul fichier : un projet de contrat de licence. Un cadeau que je préparais depuis des semaines avec mon avocat en propriété intellectuelle.

Car l’entreprise de mon père, Richard Realty, cherchait à se réinventer. Madison parlait depuis des mois d’obtenir les droits d’images de l’artiste mystérieuse Vesper pour une nouvelle campagne. Ils ignoraient tous que Vesper, c’était moi.

Ce contrat devait leur offrir une licence exclusive et gratuite. Une économie d’environ 200 000 dollars.

Je regarde le nom du fichier. Puis je pense aux années passées à peindre dans un sous-sol, à la façon dont on me décrivait comme « en train de me chercher ». Ils ne venaient jamais aux expositions. Ils riaient de mon travail. Ils avaient besoin que je sois l’échec de la famille.

Je glisse le fichier dans la corbeille. Puis je la vide.

Ce n’est pas de la mesquinerie. C’est une décision stratégique.

Je bloque ensuite, un par un, les numéros de mon père, de ma mère et de ma sœur. Ce n’est pas de la vengeance : c’est une nécessité professionnelle.

Le lendemain, Madison publie sur Instagram une vidéo de mon dessin, posée à côté d’une assiette à moitié vide. Légende : « Quand ta sœur au chômage essaie de payer son loyer avec des gribouillis. »

Dans les commentaires, Austin laisse un seul message, depuis son compte certifié :

« Œuvre originale de l’artiste contemporaine Vesper. Authentifiée. Valeur estimée : 45 000 $. Merci de la manipuler avec soin. »

Trois minutes plus tard, Madison m’appelle.

« C’est toi, Vesper ? » crie-t-elle. « Tu nous as menti ! »

Elle ne parle pas de trahison. Elle parle d’argent. Elle réclame sa part. Elle exige les droits sur mon travail.

Je raccroche.

Ils ne voient plus une sœur. Ils voient un actif.

Je contacte alors le cabinet Sterling & Associates, spécialisé en propriété intellectuelle. Retainer : 5 000 $. Payé sans hésiter.

Quelques heures plus tard, mon avocat découvre un dossier interne de Richard Realty : un pitch pour investisseurs, utilisant mon œuvre comme image de marque. Pire encore : un contrat falsifié, avec une imitation grossière de ma signature.

Ce n’est plus une affaire familiale. C’est une fraude.

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