Au tribunal d’Athènes, l’atmosphère était lourde et tendue. Alejandro Estévez se tenait droit face au juge, accusé d’une agression qu’il jurait ne pas avoir commise. Les caméras des médias captaient chacun de ses gestes, chaque battement de paupière, transformant le procès en spectacle public. Il savait que sa réputation, sa liberté et peut-être toute sa vie se jouaient dans cette salle.
Jusqu’à cet instant précis, il avait encore confiance en la justice. Il avait un avocat, un dossier préparé, des arguments solides. Puis, sans avertissement, tout s’effondra.
Son avocat se leva brusquement, marmonna quelques mots incompréhensibles et annonça son retrait immédiat du procès. Aucun report, aucune explication claire. Alejandro resta figé, seul face au juge, à l’accusation et à une salle remplie de journalistes avides de scandale.
Le murmure parcourut la salle d’audience. Certains y virent un aveu déguisé, d’autres une manœuvre obscure. Alejandro sentit la panique lui serrer la gorge. Comment se défendre sans avocat, sans soutien, alors que tout semblait déjà joué ?
C’est alors qu’une voix hésitante, mais distincte, s’éleva du fond de la salle.
« Monsieur le juge… je peux parler ? »
Tous les regards se tournèrent vers une femme discrète, vêtue simplement, qui se tenait près des bancs réservés au public. Peu de personnes la reconnaissaient. Pourtant, Alejandro, lui, la connaissait parfaitement.
C’était Laura Neris, la femme de ménage qui travaillait chez lui depuis plus d’un an.
Visiblement nerveuse, les mains tremblantes, elle s’avança lentement. Malgré la pression des caméras braquées sur elle et le silence pesant qui s’abattit sur la salle, elle redressa les épaules et répéta sa demande. Le juge, surpris mais intrigué, lui donna la parole.
Laura inspira profondément avant de parler. Elle expliqua qu’elle se trouvait au domicile d’Alejandro le soir de l’incident présumé. Elle avait vu son employeur rentrer chez lui exactement à l’heure où l’agression aurait eu lieu ailleurs. Elle en était certaine : elle se souvenait de l’heure précise, de la lumière extérieure, et même de la conversation qu’ils avaient échangée.
Un frisson parcourut la salle.


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