Encouragée par l’attention soudaine, Laura poursuivit. Elle affirma être prête à témoigner sous serment. Plus encore, elle révéla des éléments troublants concernant la maison : des caméras de sécurité qu’elle avait vues fonctionner de manière inhabituelle, des angles modifiés, et des enregistrements manquants ou incohérents.
Elle expliqua que ces anomalies ne pouvaient pas être le fruit du hasard. Ayant travaillé quotidiennement dans la maison, elle connaissait les lieux mieux que quiconque. Ses observations détaillées remettaient sérieusement en question les preuves avancées par l’accusation.
Les journalistes, jusque-là sceptiques, se mirent à prendre frénétiquement des notes. Le juge, désormais attentif, demanda des précisions. Laura répondit à chaque question avec calme et détermination, malgré l’émotion visible sur son visage.
Il ne fallut pas longtemps pour que la tension monte d’un cran. Laura révéla qu’elle avait été approchée, intimidée, et implicitement menacée par des hommes influents pour qu’elle se taise. Elle n’en donna pas les noms, mais la gravité de ses propos glaça l’audience.
Malgré cela, elle avait choisi de parler.
« La vérité compte plus que la peur », déclara-t-elle simplement.
Ces mots résonnèrent dans la salle. Alejandro, partagé entre gratitude et inquiétude pour elle, comprit à cet instant que cette femme discrète, longtemps restée dans l’ombre, venait de bouleverser le cours de son procès.
Le juge ordonna une suspension d’audience afin d’examiner ces nouveaux éléments. Pour la première fois depuis le début du procès, l’issue n’était plus évidente. Le doute s’était installé, là où régnait auparavant la certitude d’une condamnation.


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