— Oui… je comprends…, murmura-t-elle avant de raccrocher.
Elle fixa Noah, livide.
Il ramassa sa valise et se dirigea vers l’ascenseur sans un mot.
Derrière lui, Sophie resta figée, le téléphone à la main, tandis que tout le personnel observait la scène, pétrifié.
Quelques minutes plus tard, l’ordre tomba : réunion immédiate en salle de conférence.
Le directeur régional les attendait.
— Sophie Langford, vous êtes licenciée avec effet immédiat. Votre accès est révoqué. Le reste du personnel est suspendu dans l’attente d’une enquête interne.
Les mots tombèrent comme des coups de marteau.
Sophie sortit du bâtiment escortée par la sécurité, le visage ravagé, consciente que sa carrière venait de s’effondrer en moins de dix minutes.
Pendant ce temps, Noah montait tranquillement dans sa chambre.
Un peu plus tard, on frappa à sa porte.
C’était Daniel Crawford, directeur régional du groupe hôtelier.
— Monsieur Carter, je tiens à vous présenter nos excuses les plus sincères. Ce qui s’est passé est inacceptable.
Noah l’invita à entrer.
Daniel expliqua les mesures prises : licenciement, suspensions, audit complet des plaintes clients, nouvelles formations obligatoires.
Noah l’écouta, puis demanda calmement :
— Depuis combien de temps Sophie travaillait-elle ici ?
— Huit ans.
Noah hocha la tête.
— Alors le problème ne date pas d’hier. Je veux un audit complet sur deux ans. Et de vraies formations, pas des modules décoratifs. Le respect n’est pas négociable.
Daniel nota tout, visiblement soulagé d’avoir une direction claire.
Noah ajouta :
— Je ne veux pas qu’on détruise sa vie. Qu’elle parte discrètement. Mais je veux que tout le personnel sache exactement ce qui s’est passé et pourquoi.
Daniel acquiesça.
— Bien sûr.
Noah resta seul.
Il sortit de sa valise un dessin : deux silhouettes souriantes sur une plage, main dans la main. Lui et son fils.
Il le posa sur le bureau et regarda l’océan par la fenêtre.
Il n’avait jamais voulu renvoyer qui que ce soit. Il voulait juste dormir, se reposer, être un père en vacances.
Mais il savait une chose : accepter l’humiliation aurait été enseigner à son fils que le mépris est normal.
Et ça, il ne pouvait pas l’accepter.


Yo Make również polubił
Personnes âgées : cette position de sommeil augmente le risque d’AVC
Mon fils est revenu après 5 ans de déploiement militaire et voulait me faire une surprise, mais lorsqu’il a ouvert…
Abandonnés par erreur : le jour où j’ai dû protéger mes petits-enfants
Découvrez les secrets de beauté de la feuille de laurier pour une peau éclatante