Quand poser des limites devient un acte de survie – Page 3 – Recette
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Quand poser des limites devient un acte de survie

Les semaines suivantes ont été plus calmes.

Pas parfaites.

Mais plus respirables.

J’ai appris à documenter. À noter. À ne plus minimiser.

Puis un nouveau franchissement est arrivé.

Un avis de changement d’adresse.

En mon nom.

Vers l’adresse de mes parents.

Je l’ai annulé au bureau de poste.

Et cette fois, j’ai ajouté une note au dossier de police.

Non par vengeance.

Par protection.

Parce que les limites ne sont pas des discours.

Ce sont des systèmes.

Ma mère a protesté.

« Pourquoi rends-tu tout si compliqué ? »

J’ai répondu :

« Parce que nous avons convenu de cela. Et que je m’y tiens. »

Peu à peu, quelque chose a changé.

Pas une transformation spectaculaire.

Mais un ajustement.

Des demandes au lieu d’impositions.

Des silences respectés.

Un jour, ma mère m’a demandé si elle pouvait m’envoyer une carte d’anniversaire.

Pas une clé.

Pas une adresse.

Une carte.

J’ai dit oui.

À la boîte postale.

Avec le temps, j’ai cessé de vérifier les serrures deux fois.

J’ai invité des amis sans craindre une intrusion.

J’ai ri sans me surveiller.

Un soir, j’ai remis l’aimant sur le réfrigérateur.

Droit.

À sa place.

Il n’a pas bougé.

Parfois, la guérison n’est pas bruyante.

C’est juste le bruit d’une porte verrouillée qui le reste.

Et quand la ville se teinte d’or derrière mes fenêtres, je ne scrute plus la pièce.

Je vis dedans.

Car partir n’était pas une punition.

C’était le premier choix que je faisais pour moi, sans m’excuser.

Et j’ai compris une chose essentielle :

Ma paix ne me serait jamais donnée.

Je devais la construire.

Une limite à la fois.

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