J’ai compris que je n’avais plus le droit d’agir ouvertement. J’ai rassemblé les preuves en silence, copié les fichiers, noté les dates, photographié les documents. J’ai contacté la police sans alerter Derek.
Pendant ce temps, il a resserré son emprise. Il suggérait que j’étais confus. Il a organisé une évaluation médicale. Puis, sans m’en parler, il a déposé une demande de tutelle d’urgence, affirmant que je n’étais plus capable de gérer ma propre vie. Ce n’était plus seulement une affaire d’argent. C’était une tentative d’effacement.
Une enquêtrice privée est entrée dans l’équation. Elle a suivi Derek et Linda, documenté leurs rencontres, et surtout obtenu un enregistrement audio. On les y entendait parler de la vente de ma maison, de l’argent à récupérer, et de la manière de “me gérer” une fois les papiers signés. Il n’était plus question de soupçons. Il y avait un plan.
L’affaire a été rouverte.
La police est intervenue un mercredi après-midi. Derek a été arrêté chez moi, dans le salon même où il me parlait encore la veille comme à un père fragile. Linda a été arrêtée le même jour. L’enquête a mis au jour un complot précis, mêlant manipulation financière et sabotage technique, destiné à provoquer la mort de Jessica, toucher l’assurance et s’emparer des biens.
Au procès, Linda a témoigné. Les courriels, les transferts bancaires et l’enregistrement audio ont confirmé la préméditation. Derek n’était plus le veuf attentionné. Il était un homme pris dans ses propres calculs.
Il a été reconnu coupable et condamné à trente-cinq ans de prison. Linda a écopé de vingt ans.
Quand tout a été terminé, je suis allé au cimetière. Je me suis tenu devant la pierre de Jessica, sans discours, sans colère. La douleur était toujours là. Elle le serait toujours. Mais quelque chose avait changé.
La vérité avait un nom. Un visage. Une responsabilité.
Jessica n’était plus un “accident”.
Elle était reconnue comme une victime.
Et son histoire, malgré tout ce qui avait tenté de l’effacer, ne disparaîtrait pas.


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