Ce soir-là, tout semblait normal, trop normal. Mon mari avait préparé le dîner, une habitude qu’il avait prise depuis quelques mois, et il s’était toujours efforcé de rendre ces moments agréables. Il s’était empressé de mettre les assiettes sur la table, et j’avais remarqué qu’il était particulièrement souriant, peut-être même un peu trop. Caleb, notre fils, avait jeté un coup d’œil distrait à son assiette avant de se concentrer sur son téléphone, une habitude que je lui reprochais parfois, mais qui ce soir-là m’apparaissait comme une bénédiction. Je savais qu’il avait mangé peu, mais je ne pouvais pas imaginer que cela serait la raison pour laquelle il serait épargné.
Tout au long du dîner, un malaise insidieux s’installait en moi, une sensation de lourdeur qui se faisait de plus en plus pressante. Mon cœur battait plus fort, ma respiration devenait plus difficile. J’avais cette étrange impression que quelque chose n’allait pas, mais je n’arrivais pas à saisir quoi. C’est lorsque mes bras commencèrent à se raidir, que mes jambes devinrent comme du plomb, que je compris trop tard : ce dîner était le dernier que je partagerais avec mon mari et mon fils si je n’agissais pas immédiatement.
Le poison se propageait lentement dans mes veines, m’étouffant petit à petit. Je n’avais pas le temps de réfléchir. Un cri intérieur m’avertit que j’étais en train de mourir. C’est alors que j’entendis son murmure. Il parlait au téléphone, et ses mots frappèrent mon esprit comme une décharge électrique : « C’est fait… bientôt, ils ne seront plus là. » Les mots tournèrent dans ma tête, mais ils n’avaient pas de sens tout de suite. Puis l’horreur m’envahit entièrement. Il avait empoisonné mon fils et moi. Mon mari, celui que je croyais connaître, venait de tenter de nous tuer.
Je n’avais pas le temps de me laisser aller à la panique. Chaque seconde comptait. J’avais appris, au fil des années, que dans les moments de crise, il fallait garder son calme. Le souffle court, je me levai avec une lenteur qui m’effrayait. Mes jambes tremblaient sous mon poids, mais je parvins à me lever et à traîner Caleb jusqu’à la salle de bains. Je verrouillai la porte derrière moi, ne sachant pas ce qui m’attendait, mais en sachant que l’heure était comptée.
Je pris une grande inspiration et me concentra sur Caleb. Il semblait déjà fatigué, son visage pâle et ses yeux à moitié fermés. Je lui donnais de l’eau à petites gorgées, mais chaque mouvement semblait difficile. Il peinait à garder les yeux ouverts, mais je savais qu’il devait rester éveillé. C’était ma seule chance de le sauver.
Je pris mon téléphone, tremblante, mais je composai le 911. Je m’efforçai de parler calmement, expliquant la situation en quelques mots concis : « Mon mari… il nous a empoisonnés… je suis avec mon fils dans la salle de bains… il faut venir… vite. » La ligne était silencieuse un instant, puis l’opératrice me répondit d’une voix ferme : « Restez calme, nous envoyons une unité. Vous êtes en sécurité maintenant. »


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