— Les fonds détournés font actuellement l’objet d’une procédure civile. Les preuves médicales falsifiées ont été transmises. Votre chirurgien a coopéré.
Julien recula d’un pas. Puis deux.
Pour la première fois depuis des mois, il n’avait plus de levier. Plus de mensonge. Plus de pouvoir.
— Vous avez trente minutes pour quitter la propriété, conclut l’avocat. La police est déjà informée.
Ils partirent sans un mot de plus.
Je les observai depuis la fenêtre du salon. Le soleil se levait lentement, baignant la pièce d’une lumière dorée. Les cadres de photos que j’avais récupérés étaient de nouveau sur la cheminée. La montre de mon mari reposait à sa place. Mon piano, qu’ils avaient tenté de vendre, était toujours là.
Je m’assis.
Et pour la première fois depuis sa mort, je pleurai — non pas de tristesse, mais de soulagement.
Les semaines suivantes furent calmes. Étrangement calmes.
Je repris le contrôle de mes finances. Je fis changer les procurations. Je repris contact avec des amis que j’avais laissés s’éloigner. Je suivis même un cours de peinture — quelque chose que j’avais toujours remis à plus tard.
Julien tenta d’appeler. Une fois. Deux fois. Puis plus rien.
Je ne ressentais ni haine, ni vengeance. Seulement une clarté nouvelle.
J’avais compris quelque chose de fondamental :
aimer ne signifie pas se sacrifier jusqu’à disparaître.
Aujourd’hui, quand je ferme ma porte le soir, je sais qu’elle protège plus qu’une maison.
Elle protège mon histoire.
Ma dignité.
Et la femme que je suis devenue.
Et plus jamais — jamais — quelqu’un ne me la prendra.


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