Le général voulait briser la sniper des SEAL — jusqu’au nom « Widowmaker » – Page 2 – Recette
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Le général voulait briser la sniper des SEAL — jusqu’au nom « Widowmaker »

Au fil des audiences, un détail troubla les observateurs attentifs : des témoins semblaient mal à l’aise, comme contraints. Des regards se croisaient. Un ancien maître principal à la retraite, Evander Ror, apparut discrètement dans le public. À ceux qui l’approchèrent, il répondit à voix basse : « Certaines missions n’ont jamais existé. »

Peu à peu, la vérité se recomposait. L’opération que l’on appelait Kingfisher n’apparaissait nulle part dans les dossiers ordinaires. Elle avait pourtant eu lieu : la crise de Caresh, ce sauvetage impossible où aucun otage n’avait péri malgré des conditions extrêmes. Officiellement, l’exploit avait été attribué à des forces conjointes anonymes.

En réalité, une unité officieuse — la Task Force Umbra — avait été engagée. Astria Merik en était la spécialiste longue distance. C’est elle qui avait tenu sa position pendant soixante-douze heures sans sommeil, neutralisé onze preneurs d’otages et ouvert un corridor d’extraction. C’est elle qui avait sauvé quarante-trois vies. Et aussi celle du colonel Blackstone, dont une erreur de transmission avait compromis l’opération.

Lorsque Blackstone fut pressenti pour une promotion majeure, ce passé devint un risque. Discréditer Astria revenait à neutraliser le dernier témoin capable de parler.

Le dernier jour du procès, l’atmosphère avait changé. Le public était plus nombreux. Des civils occupaient les derniers rangs : des survivants de Caresh. Le général livra sa plaidoirie finale, dénonçant une opératrice « dangereuse » qu’il fallait écarter pour préserver l’institution.

Le juge se tourna alors vers Astria : « Souhaitez-vous faire une déclaration ? »

Elle se leva lentement. « Pour la clarté du dossier, pouvez-vous préciser quelle était ma désignation lors de l’opération Kingfisher ? » demanda-t-elle.

Blackstone refusa, invoquant le secret.

« Alors je la rends publique, » répondit-elle, se tournant vers la salle. « Commandement des opérations spéciales conjointes. Task Force Umbra. Indicatif : Widowmaker. »

La réaction fut immédiate. Des murmures, des regards stupéfaits. Avant que le juge n’intervienne, les portes s’ouvrirent.

L’amiral Concincaid entra, accompagné d’officiers juridiques. « Par ordre exécutif, l’opération Kingfisher est déclassifiée depuis ce matin. Le dossier complet de la commandante Merik est désormais recevable. »

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