La chute
J’ai vidé mon bureau dans un silence irréel : une orchidée, un mug offert par ma fille, une photo où Preston me félicitait autrefois. Tout tenait désormais dans un carton.
À la maison, j’ai découvert la vérité. Sur le bureau de Preston se trouvait le contrat Campbell Industries, annoté de l’écriture de Cassidy. Des semaines de travail, mes stratégies, mes relations clients : tout avait été transmis.
Mon mari m’avait entraînée, remplacée, trahie — tout en me regardant répéter une présentation qu’il savait inutile.
Le soir même, il m’a expliqué froidement que le conseil craignait un « conflit d’intérêts ». Ma sœur, elle, n’en était pas un.
Quand j’ai fait mes valises, il a soupiré : « C’est juste un travail. »
Je suis partie chez ma sœur aînée, Beverly. Cette nuit-là, j’ai découvert que notre compte commun avait été vidé. Preston m’avait coupée financièrement.
J’ai appelé mes parents. Ils m’ont dit que j’exagérais. Que je devrais être plus compréhensive. Plus douce. J’ai raccroché.
J’étais seule. Sans emploi, sans argent, sans famille.
Mais au fond de cette nuit-là, une autre émotion a remplacé le désespoir : une colère froide et lucide.
La reconstruction
Depuis la bibliothèque municipale, j’ai utilisé mes anciennes connaissances techniques pour accéder à des archives internes oubliées. J’y ai trouvé un dossier : un plan détaillé pour m’évincer, des évaluations falsifiées, et surtout des preuves de fraude.
Factures truquées, dépenses personnelles déguisées en frais professionnels, photos compromettantes : tout y était.
J’ai constitué un dossier solide et contacté d’anciennes cadres évincées avant moi. Nous avons réuni témoignages et preuves.
Puis l’appel est arrivé. Marcus Wittman, PDG de Meridian Global, m’a proposé un poste avec un salaire supérieur, une totale liberté stratégique et une équipe à bâtir.
J’ai accepté.


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