Le ticket gagnant
Quelques mois plus tard, j’avais retrouvé un emploi stable. Rien de flamboyant. Mais suffisant. Je vivais simplement, j’économisais.
Un soir, je me suis arrêté dans une supérette. J’ai acheté un ticket à gratter, par habitude. Pas par espoir.
Dans ma voiture, j’ai vérifié les numéros. Deux fois. Trois fois.
20 millions.
Je n’ai pas crié. Je n’ai appelé personne. J’ai rangé le ticket et je suis rentré.
Avocat d’abord. Puis conseiller financier. Anonymat. Structure juridique. Protection. J’ai traité ce gain comme un risque à contenir, pas comme une fête.
Je n’ai rien acheté. Je n’ai rien changé. J’ai continué à travailler.
J’ai monté une entreprise, discrètement. Basée sur ce que je savais faire : réparer des systèmes invisibles avant qu’ils ne cassent. Lentement. Solidement.
Quand tout a été stable, j’ai quitté l’appartement d’Athena sans bruit. Elle a cru que j’avais simplement économisé. C’était assez proche de la vérité.
Je n’ai rien dit. Le pouvoir est plus sûr quand personne ne sait qu’il existe.
La famille découvre
À Noël, je suis allé dîner chez mes parents. Les mêmes remarques. Les mêmes moqueries. Mon frère, sûr de lui. Mon père, accusateur. Ma mère, conciliante en surface.
J’ai quitté la table calmement. Sans scène. Sans explication.
Plus tard, j’ai acheté un appartement pour Athena et Simon. Structuré légalement. Sans mon nom en façade. Un bouclier autant qu’un cadeau.
Puis j’ai acheté le mien.
Marvin l’a découvert par hasard. Il a suivi la trace. Il n’a pas supporté que j’existe hors de sa hiérarchie.
Mes parents ont débarqué chez moi. Réclamant des explications. J’ai refusé. L’accès n’est pas un droit.
L’erreur de Marvin
Quand les affaires de Marvin ont commencé à s’effondrer, Athena m’a appelé. J’ai accepté de l’aider, sous conditions. Strictes. Documentées.
Marvin a signé. Il a souri. Puis il a recommencé. Petits détournements. Mensonges. Justifications.
Tout était enregistré.
Quand les preuves ont été suffisantes, mon avocat a transmis le dossier. Je n’ai pas porté plainte par vengeance. J’ai coopéré par principe.
Ils sont venus un mardi matin avec un mandat.
Marvin a crié. Mes parents aussi. J’ai montré les documents.
Le procès a été factuel. Les preuves parlaient seules. Verdict : coupable. Prison. Remboursement.
Je n’ai pas ressenti de triomphe. Juste une fin logique.


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