La fin d’une ère
À cet instant précis, la sonnette a retenti. Andrew est allé ouvrir, hors de lui, et s’est figé.
Deux policiers se tenaient sur le seuil.
— Bonsoir, monsieur Miller. Nous avons reçu une plainte pour agression et sommes chargés d’escorter madame Emily afin qu’elle récupère ses effets personnels en toute sécurité.
Andrew n’a pas trouvé les mots.
Je suis passée devant lui sans un regard. L’un des agents a ajouté :
— Nous disposons également d’une autorisation judiciaire pour une expulsion immédiate.
C’était terminé.
Pas pour moi. Pour lui.
La liberté retrouvée
Quitter cette maison, accompagnée des forces de l’ordre, a été un moment étrange. Un mélange de soulagement intense et d’un léger pincement au cœur. Derrière moi, Helen et Andrew criaient, pleuraient, perdaient pied.
Moi, je me sentais enfin légère.
Des années d’humiliations, de violence et de silence se sont dissipées ce soir-là. J’ai compris que certaines situations ne changent jamais d’elles-mêmes. Elles ne changent que lorsque l’on trouve la force de poser un acte décisif.
La vente de la maison, la procédure de divorce et l’ordonnance d’éloignement ont marqué la fin d’une époque où j’étais prisonnière.
Aujourd’hui, je ne suis plus captive.
Aujourd’hui, je suis libre.


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