Une soirée de révélations
Le soir tomba avec une tranquillité lourde. Artem, installé dans son fauteuil en cuir, savourait son thé dans la porcelaine qu’il affectionnait tant. Je débarrassais la table sous son regard satisfait. L’image du foyer bien ordonné nourrissait son ego.
Soudain, il déclara d’une voix forte :
— Kadkin a cédé. Il a signé. Sa part est maintenant à moi.
Il attendit une réaction. Je continuai à nettoyer.
— Je lui avais dit de ne pas s’opposer à moi. Un homme ordinaire, sans ambition.
Je me tournai enfin vers lui.
— Et sa famille ? Il avait des enfants, non ? Qu’adviendra-t-il d’eux ?
Le silence s’abattit. Artem posa sa tasse avec lenteur.
— Les perdants n’ont droit à rien, répondit-il froidement. Pas même à une famille.
Lorsque je tentai d’évoquer une autre solution, il frappa la table.
— Ça suffit ! Ton rôle est de t’occuper de la maison. Ne te mêle pas de ce que tu ne comprends pas.
Son téléphone sonna. Il parla à sa mère avec cette condescendance familière, répétant que la femme devait créer l’harmonie et ne pas s’immiscer dans les choses sérieuses. Lorsqu’il raccrocha, il me lança un regard triomphant.
Je quittai la cuisine sans un mot, laissant la tache de thé s’étendre sur la nappe. L’aiguille était plantée. Il ne restait plus qu’à attendre.
La montée de la violence
Le lendemain, la tension éclata pour une futilité : une tasse déplacée. Sa colère monta, ses insultes fusèrent. Il cria que tout ici lui appartenait, que je ne valais rien sans lui.
Et puis, il frappa.
La douleur fut vive, mais brève. Ce qui resta, ce fut une clarté glaciale. Je ne pleurai pas. Je le regardai simplement.
— C’est tout ? murmurai-je.
Il recula, déstabilisé. Cette gifle venait de sceller son sort.
Cette nuit-là, tandis qu’il dormait, je récupérai le dossier caché depuis des années : actes de propriété, reçus, contrats, preuves. Tout ce qu’il avait ignoré. Tout ce qu’il avait signé.


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