À ma sortie de prison, je me suis rendu directement chez mon père. Je connaissais chaque rue, chaque virage, et pourtant tout me paraissait étranger, comme si le monde avait continué sans moi. La maison était toujours là, intacte en apparence, mais elle ne m’appartenait déjà plus.
Ce fut ma belle-mère qui ouvrit la porte. Son regard était vide, presque agacé. Sans un mot de plus que nécessaire, elle m’annonça que mon père était mort depuis un an. Puis elle referma la porte, me laissant seul sur le seuil, sans explication, sans adieu.
Je restai immobile quelques secondes, incapable de comprendre. Un an. Un an pendant lequel j’avais purgé ma peine, convaincu que mon père se battait quelque part pour prouver mon innocence. Le choc fut brutal, presque irréel.
Perdu, sans savoir où aller, je me rendis au cimetière. À l’entrée, un vieux gardien m’interpella avant même que je n’aie pu poser une question.
— Il n’est pas enterré ici, dit-il calmement. Mais il m’a demandé de vous remettre ceci.
Il me tendit une enveloppe jaunie par le temps. À l’intérieur se trouvaient une lettre écrite de la main de mon père et la clé d’un box de stockage. Dans ses mots, il expliquait qu’il sentait sa fin approcher et qu’il avait choisi de se taire pour me protéger. Il me suppliait de me rendre dans ce box avant de parler à qui que ce soit, insistant sur l’importance de ce qu’il y avait caché.
Je compris alors que son silence n’avait peut-être jamais été un abandon, mais une décision douloureuse, prise dans l’ombre.


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