À 72 ans, chassée par mon fils : je n’ai pas disparu – Page 3 – Recette
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À 72 ans, chassée par mon fils : je n’ai pas disparu

Je n’ai pas jubilé. Je n’en avais pas besoin. Le silence qui a suivi était suffisant.

J’ai continué à vivre. À marcher le matin le long de la mer. À jardiner. À soutenir, via une fondation que j’avais créée, d’autres femmes âgées confrontées à l’abus, à l’effacement, à la solitude. Ce n’était pas une revanche. C’était une continuité.

Mon fils n’a jamais présenté d’excuses. Il a choisi le silence. J’ai accepté ce choix, non par pardon, mais parce que je n’attendais plus rien.

Un jour, une jeune femme m’a arrêtée sur un sentier et m’a dit : « Vous êtes celle qui n’a pas disparu. »

Elle avait raison.

Si vous avez déjà été écartée, minimisée, traitée comme invisible à cause de votre âge, de votre douceur ou de votre silence, souvenez-vous de ceci : le temps ne vous affaiblit pas. Il vous aiguise.

Je ne me suis pas battue par le bruit. Je me suis tenue droite. J’ai documenté. J’ai refusé de disparaître.

Et parfois, c’est ainsi que l’on gagne.

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