Dans un cimetière noyé de brouillard, Dante Moretti, parrain redouté et craint de tous, s’agenouilla devant la tombe de son fils. L’homme qui n’avait jamais pleuré, qui avait bâti un empire sur la violence et la peur, sanglotait à présent comme un père brisé. Luca, sept ans, était censé reposer sous cette pierre froide depuis trois mois.
Ce que Dante ignorait, c’est que son fils était vivant. Caché. Et qu’il observait chaque seconde de cette douleur, porteur d’un secret capable de détruire ceux qui avaient trahi leur famille.
Dante marchait seul sur le gravier humide. Son costume noir, parfaitement taillé, contrastait avec son visage ravagé par le chagrin. Ses tatouages, symboles de puissance, semblaient soudain dérisoires. Dans sa main, il serrait une petite voiture miniature, une Ferrari rouge — le dernier cadeau offert à Luca.
Trois mois plus tôt, une explosion avait ravagé une maison censée être sûre. Luca y était caché, sous la protection de Marco, le bras droit de Dante, son frère d’armes. Les pompiers n’avaient retrouvé que des débris calcinés, des baskets, un sac d’enfant. Dante n’avait jamais douté. Il avait enterré son fils… et une part de lui-même.
Sa femme, Elena, l’avait quitté depuis longtemps, incapable de supporter ce monde. Luca était tout ce qu’il lui restait.
Agenouillé devant la tombe, Dante murmura entre deux sanglots :
« Je donnerais tout, mon fils… absolument tout… »
À quelques mètres de là, dissimulé derrière un chêne, Luca retenait ses larmes. Il était vivant, amaigri, terrorisé. Voir son père anéanti était un supplice. Il voulut courir vers lui, se jeter dans ses bras, mais la peur le paralysa. S’ils découvraient qu’il était vivant, ils pourraient tuer son père.
Il resta immobile. Et comprit qu’il devait attendre.


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